
Durée : 80 mn - Théâtre de 298 Places
Auteur(s) : Tennessee Williams
Artiste(s) : Christophe Hatey, Florence Marschal, Guillaume Millet, Lou Tilly
Metteur en scène : Christophe Hatey, Florence Marschal
Tennessee Williams explore ici les fractures d'une Amérique des années 50, marquée par le racisme, le puritanisme, le pouvoir patriarcal.
Le monde du cinéma hante la pièce comme un mirage féroce. Sur cette toile de fond brutale, il dessine des figures blessées, vibrantes, traversées par le désir, la honte, la rage de ne pas disparaître.
Cette mise en scène s'attache à faire entendre la langue sensible et directe de Williams, à laisser vivre les corps, les tensions, les flux de paroles et les silences. Elle cherche à ouvrir un espace de jeu où les contradictions des personnages peuvent exister pleinement : entre colère et tendresse, grandeur et chute, rire et blessure. Là où la réalité rencontre la poésie. Et où, malgré tout, une forme de fraternité d'âmes peut surgir.
Amérique des années 50, au bord du golfe du Mexique. Une chambre d'hôtel, un duo étrange : Chance Wayne, encore très séduisant malgré les années, revient dans sa ville natale, sans succès ni avenir, porté par un seul espoir : retrouver Angéline, son amour de jeunesse. Fille d'un politicien local, John Finley, raciste, ambitieux et brutal, elle est désormais tenue à distance, recluse par un père prêt à tout pour protéger sa réputation. Chance n'est pas seul.
À ses côtés : Alexandra De Carlo, alias Princesse, star vieillissante, fuyant l'écran qui trahit ses traits et la gloire déchue. C'est au creux d'une nuit d'effondrement que Chance l'a recueillie, au pied d'un escalier, avant de l'entraîner avec lui vers le Sud, dans sa Cadillac. Lui rêve de célébrité, elle cherche l'oubli. Leur pacte est en apparence simple : il l'aide à s'effacer et à lui rendre la vie plus douce, elle lui donne les moyens de briller. Mais entre alcool, drogue et transactions financières, se noue une relation trouble, mêlant cynisme, désir et solitude. "Quand un monstre en rencontre un autre, il faut bien que l'un dévore l'autre", dira Princesse.
Mais à San José, le retour de Chance déclenche une onde de choc.
Le gouverneur Finley prépare un meeting. Il veut y exhiber la jeunesse blanche du Sud, enterrer les scandales : l'opération subie par sa fille — causée, dit-on, par une relation passée avec Chance — et le lynchage d'un jeune homme noir qu'il a lui-même orchestré. Finley exige la présence publique de sa fille. Devant son refus, il menace : si Chance ne quitte pas la ville, il sera mutilé. Le meeting vire à l'émeute.
Pendant ce temps, à l'écran, le film d'Alexandra triomphe.
Son aura, qu'elle croyait flétrie, redevient iconique. Elle retrouve assurance, vanité, pouvoir.
Elle offre à Chance une issue : fuir avec elle. Mais il refuse. Chance reste.
Seul, vide, en bout de course. Il a tout perdu : l'amour, la jeunesse, ses illusions. "Notre ennemi à tous, c'est le Temps", dira-t-il en dernier.
Et il attend, sans fuir, que la violence du monde s'abatte sur lui.
Tennessee Williams explore ici les fractures d'une Amérique des années 50, marquée par le racisme, le puritanisme, le pouvoir patriarcal.
Le monde du cinéma hante la pièce comme un mirage féroce. Sur cette toile de fond brutale, il dessine des figures blessées, vibrantes, traversées par le désir, la honte, la rage de ne pas disparaître.
Cette mise en scène s'attache à faire entendre la langue sensible et directe de Williams, à laisser vivre les corps, les tensions, les flux de paroles et les silences. Elle cherche à ouvrir un espace de jeu où les contradictions des personnages peuvent exister pleinement : entre colère et tendresse, grandeur et chute, rire et blessure. Là où la réalité rencontre la poésie. Et où, malgré tout, une forme de fraternité d'âmes peut surgir.
Amérique des années 50, au bord du golfe du Mexique. Une chambre d'hôtel, un duo étrange : Chance Wayne, encore très séduisant malgré les années, revient dans sa ville natale, sans succès ni avenir, porté par un seul espoir : retrouver Angéline, son amour de jeunesse. Fille d'un politicien local, John Finley, raciste, ambitieux et brutal, elle est désormais tenue à distance, recluse par un père prêt à tout pour protéger sa réputation. Chance n'est pas seul.
À ses côtés : Alexandra De Carlo, alias Princesse, star vieillissante, fuyant l'écran qui trahit ses traits et la gloire déchue. C'est au creux d'une nuit d'effondrement que Chance l'a recueillie, au pied d'un escalier, avant de l'entraîner avec lui vers le Sud, dans sa Cadillac. Lui rêve de célébrité, elle cherche l'oubli. Leur pacte est en apparence simple : il l'aide à s'effacer et à lui rendre la vie plus douce, elle lui donne les moyens de briller. Mais entre alcool, drogue et transactions financières, se noue une relation trouble, mêlant cynisme, désir et solitude. "Quand un monstre en rencontre un autre, il faut bien que l'un dévore l'autre", dira Princesse.
Mais à San José, le retour de Chance déclenche une onde de choc.
Le gouverneur Finley prépare un meeting. Il veut y exhiber la jeunesse blanche du Sud, enterrer les scandales : l'opération subie par sa fille — causée, dit-on, par une relation passée avec Chance — et le lynchage d'un jeune homme noir qu'il a lui-même orchestré. Finley exige la présence publique de sa fille. Devant son refus, il menace : si Chance ne quitte pas la ville, il sera mutilé. Le meeting vire à l'émeute.
Pendant ce temps, à l'écran, le film d'Alexandra triomphe.
Son aura, qu'elle croyait flétrie, redevient iconique. Elle retrouve assurance, vanité, pouvoir.
Elle offre à Chance une issue : fuir avec elle. Mais il refuse. Chance reste.
Seul, vide, en bout de course. Il a tout perdu : l'amour, la jeunesse, ses illusions. "Notre ennemi à tous, c'est le Temps", dira-t-il en dernier.
Et il attend, sans fuir, que la violence du monde s'abatte sur lui.
Vous devez vous connecter pour laisser votre avis pour le spectacle Doux oiseau de jeunesse
Il n'y a pas de commentaires pour ce spectacle
Retrait des places
Vous devez retirer vos billets exclusivement au guichet de la salle de spectacle 20 à 30 minutes avant le début de la représentation :
En présentant votre confirmation recut par email sou sur votre téléphone au guichet.
Nous vous remercions de préciser que vous avez reservé par Agenda Spectacles.
Placement en salle
Les places que vous réservez par Agenda Spectacles sont groupées et côtes à côtes.
Annulation du spectacle
Un billet de spectacle ne peut être ni repris, ni échangé, ni revendu (loi du 27 juin 1919) : aucune demande d'échange, d'annulation ou de remboursement ne sera recevable après le paiement de la réservation, sauf en cas d'annulation du spectacle.
Si vous effectuez une commande de places supplémentaires, le théâtre vous placera au plus près de votre première réservation, dans la limite des places disponibles.
Remboursement
les spectacles, concerts, soirées ou tout autre événement de ... "Frais de Réservation" désigne les frais liés à la réservation d'un Billet sur ... Les Réservations sont non annulables, non reportables et non remboursables".
Invitation
Le site Agendaspectacles.fr délivre des invitations à ces membres aucune invitation ne sera ni repris, ni échangé, ni revendu (loi du 27 juin 1919) : aucune demande d'échange, d'annulation ou de remboursement ne sera recevable après la réservation, sauf en cas d'annulation du spectacle.
Paiement sécurisé
Le système de paiement adopté par AGENDA SPECTACLES ET LA SOCIETE GENERALE utilise le protocole de sécurité SSL 3.0 pour organiser le cryptage des informations confidentielles (numéro de carte bancaire, date d'expiration) que vous nous communiquez. A aucun moment, le numéro de carte bancaire ne transite sur notre serveur courante.